Dans les cultures anciennes, il existe des récits de l’apparition des êtres humains et, parfois aussi, des récits (pour nous un « mythe ») de la création de « la » femme : création d’Ève du point de vue judéo-chrétien, fabrication de Pandore du côté grec ancien. Semblables en apparence, ces récits ont-ils les mêmes fonctions, les mêmes effets, la même importance ? Et qu’en est-il dans d’autres cultures voisines ou non, que ce soit dans l’espace ou dans le temps ? Dans une approche anthropologique, sinon ethnopoétique de comparaison différentielle, ces récits d’origine sont à confronter autant du point de vue de leur forme et de leur pragmatique que quant à leur densité poétique. Dans un retour critique sur le présent, ils peuvent être interrogés, notamment du point de vue du genre, en confrontation avec les attendus sociaux et culturels de nos propres représentations de ce que nous avons essentialisé en sexualité.
Cette journée poursuit la réflexion d’une première journée d’étude, organisée en décembre 2024 et intitulée « Les récits d’origine des premières femmes en Méditerranée ancienne. Formes “mythiques”, pragmatique des discours et approche foucaldienne de la sexualité ». Elle s’inscrit dans le programme « Genre, sexe et sexualité dans l’Antiquité grecque et romaine » (dir. Violaine Sebillotte-Cuchet, R. Guicharousse) du laboratoire AnHiMA UMR 8210 et l’axe 3 de l’UMR 7044 Archimède, au sein du programme plurilaboratoire « Eurykleia. Celles qui avaient un nom ».
Lieu : Centre AnHiMA, INHA, salle Fabri de Peiresc, 6, rue des Petits Champs, 75002 Paris.
Horaires : samedi 6 décembre 2025, 9h30 – 17h30.



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